Après de nombreuses années à considérer les métiers de la communication comme « accessoires » ou comme la « cerise sur le gâteau » ; la crise du COVID 19 a permis de remettre en lumière le métier de communicant.
Il n’y a pas si longtemps, la communication était vue encore comme » la dernière roue du carrosse « , les communicants n’étaient pas conviés aux réunions des projets les plus stratégiques, on les informait à la dernière minute et on leur disait » tu peux me faire un plan de com stp ? « .
Désormais, dans la plupart des organisations, la communication a rejoint les CODIR.
Même si il y encore beaucoup de travail d’évangélisation, on se rend compte, enfin, de l’impact d’une bonne communication et surtout de faire valoir les valeurs d’une marque ou d’une entreprise. Et encore plus en temps de crise.
Le digital devient le premier pilier de la communication
Comment communiquer auprès de ses clients, ses abonnés, lorsque l’ensemble des enseignes sont fermées ou lorsque les collaborateurs sont enfermés à leur domicile ?
Comment continuer à exister en tant que marque lorsqu’une activité tout entière est remise en cause ?
Dans la plupart des entreprises, la communication a été sur-sollicitée pendant cette période de crise et a su se réadapter et se réinventer avec la plus grande dextérité.
Avec une communication quasi-exclusive sur le digital, le social média s’est révélé être un allié incontournable.
Revoir sa ligne éditoriale en urgence, être moins porté sur le business et diffuser des contenus utiles aux abonnés. Répondre aux attentes des clients mais surtout s’engager réellement en tant que marque.
L’engagement, le deuxième pilier, un moteur et un accélérateur
Être contributeur, chacun à notre niveau, d’une crise non pas nationale mais mondiale !
Les grandes marques de luxe ont tiré leurs épingles du jeu en utilisant leurs unités de production pour réaliser du gel hydroalcoolique en urgence certes… mais n’oublions pas les petits gestes du quotidien des plus petites marques et même des individus : fournir des dosettes de cafés au personnel soignant, rendre l’accès facile aux plus fragiles avec des dotations de mobiles pour qu’ils restent en contact avec leur famille, les gâteaux offerts au personnel de l’hygiène…
L’engagement, le vrai, le sincère, est une nécessité absolue. Les consommateurs sont devenus des « consommacteurs » qui jugent avant tout une marque sur sa portée au niveau sociétal.
Le métier de la communication est en perpétuelle évolution, aussi comme le disait si bien Winston Churchill « pour s’améliorer, il faut changer. Donc pour être parfait, il faut avoir changé souvent. »
Ainsi pour conclure : en temps de crise, devons-nous nous taire ou prendre la parole ?
Prenons la parole pour communiquer à bon escient, soyons présent en tant que marque fidèle à nos valeurs et adaptons nous tout simplement au contexte. Il y a un temps pour tout…
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